Totdenbaum ( la mort et le printemps )

Fusain sur papier , contrecollé sur dibond
90x150 cm
Photos : @25a1studio

« Nous irons ceints de centaurées
Là où plus rien n’est à soumettre
Ni le temps interminable
Ni le temps fugitif
Chaque corps appelle sa mort
Et le mort sous son couvercle d’écorce
A sa couronne d’anémones et de narcisses
Qu’au dernier souffle mon amour,
Ta main dans la mienne dans les flots indicibles
Que chaque je t’aime nous soit encore une stupeur
Le premier aveu d’un coeur qui titube. »

Ce dessin (et son sous-titre) se réfère à l’œuvre immense de Marcé Rodorera, La mort et le Printemps ( Merci à la @librairie.myriagone pour ce cadeau si avisé ) et aux mythes de l’arbre de mort auquel est dédié un chapitre de L’eau et les rêves de Gaston Bachelard. Il est issu de plus d’une centaine d’heures de dessin, la plupart volée sur les journées intenses d’une vie de maman-artiste entre 5 et 8h du matin , et ces heures de méditation quotidienne, dans le silence d’une ville et d’une maison endormie , dans la clarté des aubes d’été , étaient d’un calme et d’un acharnement sans précédent.